Une étoile pour papa.

15 ans aujourd’hui que mon papa est parti.

Ce sera le quinzième Noël sans lui. Un autre Noël qui arrive avec une petite ombre au dessus du sapin parce qu’il manque un peu de sa présence pour illuminer le Temps des Fêtes.

Tantôt, je cherchais une photo en noir et blanc de mon papa, avec moi qui étais assise sur ses genoux à boire un Coca Cola dans une petite bouteille de verre pendant un spectacle…que je l’aimais cette photo! Je me souviens encore de ce moment là…Je n’ai malheureusement pas retrouvé la photo.

Mes filles me voyaient chercher partout et m’ont demandée si j’ai encore de la peine la journée où mon père mort…

Alors je me suis demandée aussi… est-ce que c’est vraiment possible de ne plus avoir de peine?

Est-ce que les années qui passent la font disparaître cette peine?

Et ben non…

Le temps atténu la peine, l’éloigne un peu, en même temps que le temps éloigne le souvenir du son de sa voix et de la couleur de son regard…mais c’est toujours là. C’est toujours là, mais ça s’efface tranquillement….

La différence, c’est que plus le temps passe, moins c’est difficile d’en parler. Avant, j’avais pas juste une boule dans la gorge…mais toutes les boules du sapin au grand complet.

J’en parlais, mais pas trop, de peur de me souvenir de la douleur que ça faisait qu’il soit parti.

Maintenant, j’ai envie de mettre des petites lumières de Noël qui scintillent sur son histoire, sur mes souvenirs d’enfance de Noël. J’ai envie de ressortir les vieilles photos et de les montrer à mes filles qui n’ont pas eu la chance de le connaitre…parce qu’elles l’auraient aimé leur grand-papa avec ses histoires, son harmonica et sa guinbarde.

Donc non, je dirais que non, le temps n’efface pas la peine.

Mais le temps permet de comprendre que la seule façon d’enlever cette petite ombre au dessus du Temps des Fêtes, c’est d’illuminer les beaux souvenirs. De les faire briller toujours plus fort afin qu’ils ne s’éteignent jamais et qu’ils deviennent en fait, cette étoile si belle au bout du sapin…❤

____L’encre à la mère

Et si on écoutait notre coeur…

Ahhh…l’amour. Trouver la bonne personne…pas facile!!

On essaie toujours de trouver une personne que l’on trouvera assez bien pour nous. Quelqu’un qui aura les qualités que l’on recherche.

Quelqu’un pour qui on aura de l’attirance physique, certes…on mentirait si on disait que ce n’est pas important.

Une personnalité qui nous plaiera. Une personne pour qui on aura de l’admiration…une sorte de fascination un peu mystérieuse.

Quelqu’un pour qui on aura un ressenti…de l’amour. Avec un grand A ou parfois un plus petit.

Mais est-ce qu’on fait une erreur en tentant de trouver la personne parfaite à nos yeux?

Qu’arrive-t-il si on pense l’avoir trouvée mais qu’en sa présence, on a quand même l’impression de nous-même pas être assez? De ressentir de l’anxiété lors de petits événements pourtant banals qui se produisent mais qui nous font douter…

On se dit qu’on devrait être heureux pourtant d’avoir trouver quelqu’un qui nous convient, quelqu’un de bien…

Alors on se questionne à savoir pourquoi on a de la peine alors qu’on ne devrait pas?

Pourquoi on a hâte de retourner chez soi au lieu d’être avec l’autre?

Pourquoi on doute autant alors que l’autre fait tout pour nous rassurer?

Pourquoi on se sent parfois si seul alors qu’on est deux?

Et bien c’est tout simplement que lorsqu’on se retrouve dans une situation qui ne nous correspond pas…notre subconscient le sait avant qu’on mette nous-même le doigt sur le bobo.

Au fond, le secret…ce ne serait pas de porter attention à comment on se sent justement?

À comment on se sent au plus profond de nous même en présence de cette personne?

Et bien voilà…

Si une personne a tout ce que vous recherchez, mais que la relation ne vous satisfait pas au delà de tout ça…centrez-vous sur comment vous vous sentez à ses côtés.

Une personne faite pour vous, vous fera sentir bien en sa présence…en paix avec vous-même.

Comme si votre âme, votre coeur et votre corps était au bon endroit au bon moment.

Tout simplement.

Être bien.

La principale qualité qu’un partenaire parfait pour vous devrait avoir en amour, ce n’est donc pas ce que vous ressentez pour lui ou elle, mais comment il ou elle vous fait sentir…

Sans rien forcer.

Sans avoir à vous en convaincre ou vous rassurer.

Écoutez ce que votre coeur chuchotte…il sait. ❤

________L’Encre à la mère

Ralentir le temps…

On dit souvent que le temps passe vite.

Que les vacances et les week-ends passent trop vite.

Que les enfants grandissent trop vite.

Qu’une personne est partie trop vite.

Alors je me demande…pourquoi ne ralentirait pas le temps?

Prendre le temps de voir passer le temps…

Prendre le temps de voir les enfants grandir…

Prendre le temps de profiter des vacances et des week-ends…

Prendre le temps pour les gens pendant qu’il en est encore temps…

Parce qu’étrangement, quand on prend le temps, il passe moins vite. Moins vite que quand on le comble de sorties, de courses à faire, de tâches ménagères, d’heures de travail, de disputes, de séries Netflix…de passes-temps.

On comble les vides du temps en voulant en profiter le plus possible alors qu’on le fait passer plus vite. On ne prend pas le temps de faire le vide afin de voir les minutes s’écouler doucement car on a l’impression de perdre notre temps.

Et c’est quand on n’aura plus de temps, qu’on sera arriver au bout du sablier, qu’on se rendra compte que tout ce temps qui nous a filé entre les doigts à tant vouloir le combler…il semblera tout à coup une éternité derrière nous.

Alors arrêtez-vous, regarder le temps qui reste devant vous, prenez soins des gens qui vous aiment et veulent être avec vous, car l’amour rend le temps qui passe plus doux… et profitez de chaque instant.❤

____________L’encre à la mère.

Tes épines…

Un cactus…

Tsé c’est fait fort, un peu d’amour et d’eau fraîche pis hop, c’est bon pour un bout! Bref, c’est ce qu’on se dit…

Mais ya d’autres moments où la vie, ça pique. Des moments où tu te sens un peu comme planté tout seul au milieu du désert pis où même tes propres aiguilles sont tes ennemies.

Dans ce temps-là, le soleil qui chauffe tellement fort pis te garoches tous ses rayons en même temps, au lieu de t’amener du bonheur, assèche un peu ta terre. Faque là tu souhaites une averse, mais pas trop non plus parce que tu pourrais y noyer tes racines un peu fragiles.

Mais rappeles-toi. Les cactus sont faits forts. Et même quand on perd un peu l’espoir, et bien un cactus ça fleuri, même à travers les intempéries. Et j’ai envie de te dire, ne sois pas que la fleur, sois ce cactus...

Donc laisse tes pleurs arroser un peu ta terre si ça te fait du bien. Arroses tes racines et sois fort comme un cactus. Parce que tes épines, elles valent la peine d’être portées, ne serait-ce que pour voir la beauté d’une fleur pousser ensuite dans ton coeur…

______L’encre à la mère

Noël…comme une pandémie de magie.

Oui, Noël sera différent cette année. Tout le monde s’entend là-dessus.

Les gens seuls seront peut-être encore plus seuls. Les célibataires vont une fois de plus être seuls au coin du feu. Les personnes ayant perdu un proche et qui ont déjà le coeur gros détesteront davantage Noël.

Mais tu sais quoi? Même si tu es seul, que tu pourras pas voir ta famille, que tu le sais pas si c’est le dernier Noël que tu aurais pu voir ta mère ou ton père, que tes enfants pourront pas voir leurs cousins pis leurs cousines, qu’on pourra pas se donner des maudits becs sur les joues, trop souvent proches de la bouche…ben Noël là, c’est dans ton coeur que ça se passe.

Parce que même si tu crois pu au Père-Noël depuis que tu as huit ans (peut-être dix si t’étais moins vite), ben la magie, elle, elle existe quand même.

On s’en tape de la Covid qui a scrappé l’année 2020 avec toutes ses angoisses et ses contraintes… appelles ta mère à qui tu téléphones probablement pas assez souvent. Dis lui que tu l’aimes.

Envoies des cartes de Noël à ceux qui t’en envoient jamais…envoies en même une au Père-Noël, tu pourrais être surpris de voir que même si tu y crois pu, lui il pense encore à toi.

Si t’es seul, fais toi des cadeaux…tu auras jamais été aussi satisfait même si tu sais déjà ce qu’il y a dedans.

Bust un peu ton budget pour faire plaisir à tes enfants pour qui l’année a été beaucoup plus difficile qu’on pense.

Fais-toi du ragoût de boulettes comme ta mère te faisait quand tu étais petit.

Regardes Ciné-cadeau en pyjama à pattes.

Bois un verre de vin devant ton feu de foyer qui crépite dans ta télé.

Va marcher pis écris des Joyeux Noël dans les pares-brises de chars enneigés, tu sais pas à qui tu pourrais faire plaisir…

Si t’as envie de pleurer parce que t’aimes quand même pas Noël ou que tu en as plein le cul de la Covid, ben vas-y pleures. Ça fait du bien, c’est comme un vaccin.

La magie de Noël, elle est là malgré toute la sombre année qu’on a eu. Plus que jamais, il ne fait pas la perdre…faut la répandre.

Une pandémie de magie et d’espoir que tout va bientôt aller mieux et que tu pourras serrer les gens que tu aimes dans tes bras.

Comment je le sais? Ma fille de 10 ans qui ne croit plus au Père-Noël lui a quand même écrit une lettre pour lui demander que la Covid cesse d’exister. Alors si c’est pas ça la magie…

Joyeux Noël tout le monde. Je serre tout le monde qui en a besoin dans mes bras. Prenez soins de vous.

___L’encre à la mère

L’amour au temps des appli-cul-tions de rencontres

Je me suis séparée il y a un an, du père de mes enfants. Pu habituée à la cruise moderne, je me suis prêtée au jeu des applications de rencontres…Tinder, Badoo, Zoosk, Happn,etc. Toutes le même principe; tu aimes la bette du gars tu swipes à droite, t’es pas sûre, tu swipes à gauche (plus souvent qu’autrement…)

Je ne vais pas mentir…j’ai eu mon lot de « dates ». De belles rencontres, des hommes qui sont devenus des amis, d’autres des amis avec bénéfices (ben quoi…on est en 2018, on va se dire les vraies affaires :p) . Des rencontres où j’aurais voulu pouvoir me sauver en courant. Des gars qui veulent me revoir mais qui ne sont pas capables de mettre des mots sur leurs attentes. Des rencontres où j’ai honnêtement pensé avoir trouvé l’amour et qui se sont transformées en relations de couple.

Mais dans ces cas là, ça s’est malheureusement terminé en peine d’amour. Le coeur brisé d’avoir cru en l’amour véritable alors que j’avais oublié la base…une application de rencontres que tu télécharges sur Play Store (je suis vendue Android 😜), ça reste un jeu, un divertissement.

Des rencontres faciles où, comme le principe de l’application elle-même, tu prends et tu jètes ensuite si ça fait pu ton affaire. Tu flushes l’autre quand bon te semble parce qu’anyway, c’est facile de même et que y’en aura d’autres (je l’ai fait aussi…shame on me).

Mais on ne joue pas avec l’amour. L’amour c’est précieux.

Encore là, faut-il savoir ce qu’aimer veut vraiment dire…parce que c’est pas parce que tu trouves que j’ai des belles fesses pis des beaux yeux que je suis la femme de ta vie tsé. Parce que si j’étais vraiment la femme de ta vie, tu voudrais les garder mes belles fesses pis mes beaux yeux. Tu ne me laisserais pas du jour au lendemain en me disant que je ne répond finalement pas à tes attentes et à l’image que tu t’étais faite de moi ou bien encore, que tu m’aimes mais que certaines choses t’empêchent de continuer, genre mes enfants alors que tu savais au départ que c’était un package deal (j’ai quelques crottes sur le coeur on dirait bien lol) .

Si j’étais la femme de ta vie, tu te serais battu pour me garder parce que moi, grande sensible ayant plein d’amour à donner, j’y croyais vraiment. Ça aurait pu être tellement beau…

Mais non, j’étais pas la femme de ta vie. Maintenant je le sais. Et c’est juste tant mieux.

Et tu sais quoi? À ta place j’enlèverais le « cherche relation sérieuse seulement » de ton profil d’appli-cul-tions de rencontres. Parce qu’on le sait tous et toutes au fond que tout ça n’a rien de sérieux.

C’est juste du fast-food pour le coeur…c’est bon sur le coup mais tu le regrettes souvent ensuite.

__L’encre à la mère

Maman, je comprends maintenant…

Avant d’être maman, je détestais que ma mère me dise : « Attends, tu vas voir quand tu vas avoir des enfants, tu vas comprendre! » Souvent, elle utilisait cette phrase lorsqu’elle était fâchée j’imagine. Honnêtement, je ne m’en souviens pas trop, parce que je n’y prêtais pas trop attention…

En fait, je ne la croyais juste pas. C’est comme l’autre jour, j’ai entendu une fille dire que ça l’énervait les mères qui pensent détenir la vérité sur plein de choses de la vie. Ben je pensais comme ça  aussi, avant. Avant de devenir moi-même une maman.

Parce que oui, y’a des affaires que tu peux pas savoir tant que t’es pas mère. Je dis « des », mais en réalité, c’est une même et unique vérité.

L’amour inconditionnel.

Ça fait quétaine,  mais c’est ça pareil. Parce que tu auras beau aimer ton chum, ton chat, ton chien ou tes amis, plus que tout au monde (c’est ce que tu pensais), tu te rends compte quand tu deviens maman, que jamais tu n’as autant aimé et que jamais tu n’aimeras autant que cet amour que tu as pour tes enfants. C’est grandiose comme amour. C’est magique. Ça  vit dans chaque cellule de ton corps, tout le temps.

Mais comme j’ignorais ça avant, je ne pouvais pas savoir ce que voulait dire ma mère quand elle me disait « tu vas voir… »

Mais maman, je comprends maintenant.

Toutes les fois où  tu m’as punie pour un mauvais comportement, parce que tu voulais faire de moi une personne respectueuse.

Toutes les fois où tu n’as pas voulu m’acheter une surprise à  l’épicerie, car tu voulais m’apprendre la valeur de l’argent.

Toutes les fois où tu m’as servie du foie de veau ou du boudin, parce que tu voulais faire de moi une femme forte et en santé. 

Toutes les fois où tu ne voulais pas que je sorte tard le soir, parce que tu voulais me protéger des dangers.

Toutes les fois où tu voulais que je range ma chambre, car tu voulais faire de moi une personne responsable.

Toutes les fois où tu as pris soin de moi, parce que tu t’inquiétais pour ma santé. 

Toutes les fois où tu m’as aimée sans nécessairement le dire avec des mots.

Toutes les fois, où en tant que femme, tu as dû faire des sacrifices pour mon bien.

Toutes les fois où tu as dû douter de toi en te demandant si ce que tu faisais était la bonne façon d’agir…

Ça n’a pas toujours dû être facile chaque jour. Parce que maintenant que je suis maman, je m’aperçois que ce n’est pas toujours évident. Je fais de mon mieux. Je fais ce que je peux. Mais y’a des jours, où je doute sérieusement de mes capacités maternelles.

Tsé,  le genre de journée où t’es pas trop d’humeur et qu’une fois les enfants couchés, tu tombes sur un article facebook de pseudo psychologue qui nomme les « X choses à ne jamais dire à  ton enfant« , pis que tu te rends compte que ces phrases à  éviter, tu les as pas mal toutes utilisées…dans la même journée.  Outch…

Est-ce que c’est ça que tu voulais dire? Est-ce qu’il t’es arrivé à  toi aussi, de brailler ta vie parce que tu te trouvais poche? Sûrement.

Mais comme moi, tu as dû  aussi te dire qu’être maman, c’est souvent une tâche ingrate. Qu’être maman, c’est se sentir coupable souvent. S’inquiéter tout le temps. Mais qu’au-delà des doutes, y’a l’amour. Cet amour qui survit à  toutes les petites erreurs de jugement de maman trop fatiguée qui a réagit un peu trop sur le coup de l’émotion.

Cet amour qui te déchire par moment le coeur et qui le lendemain d’une journée merdique, te le fais déborder parce que ta petite fille vient te faire un câlin en se réveillant pour te dire que t’es la meilleure maman du monde…

Mais tu  as continuer à  faire de ton mieux. Pis c’est pour ça que je t’aime et que maintenant, je comprends.❤

__L’encre à la mère

Ps. J’aime le boudin maintenant. Pire. J’essaie d’en faire manger à  mes filles. 😉

Quand on m’appelle « madame »…

Toi, le garçon qui emballe mon épicerie, je ne sais pas quel âge tu as…18 ans, 20 ans peut-être? On s’entend,  tu es clairement plus jeune que moi. 

Mais honnêtement,  tu me donnes quel âge? 

Ok, je pourrais presqu’être ta mère du haut de mes 34 ans (et demi…), mais quand tu m’appelles « madame », c’est plus fort que moi, les oreilles me frisent. J’ai comme un petit frisson. Une petite sueur froide qui me parcours l’échine. 

Moi, une madame? 

Ark.

Je le sais, c’est une question de politesse, de service à  la clientèle. Mais si on se croisait dans un autre contexte, genre au gym…je sais pas où, m’appellerais-tu « madame » aussi? #jeneveuxpasvraimentlesavoir

À partir de quel âge on devient une madame? 

Parce que moi, quand je me regarde, oui, je trouve que je vieilli. J’ai  des ridules autour des  yeux, quelques cheveux blancs sur lesquels la teinture s’entête à ne pas tenir, des enfants…mais au fond de mon coeur de jeune fille, je ne me sens pas comme une madame.

Je veux être une éternelle  mademoiselle

En tant que femme, on ne veut pas devenir des « madames ». 

Une madame, ça porte un manteau de fourrure, du rouge à lèvres  qui coule dans les plis de bord de bouche, ça  parle avec un petit accent français, ça se promène avec un chiwawa miniature dans sa sacoche et ça sent le parfum trop fort.

C’est pas que je trouve ça mal de vieillir, au contraire. Mentalement du moins. Mais avoir l’air d’une madame…ça non. 

C’est peut-être juste mon égo qui parle…

Je devrais sûrement accepter de ne plus être une petite jeune auprès de la nouvelle génération. Ce serait plus sage.

Mais ne t’avise pas de m’appeler « madame  »  si on se croise au gym et que tu veux savoir combien de séries il me reste à  faire sur ma machine.                     

Je pourrais être moins gênée qu’à l’épicerie…

                                                                                                       __L’encre à la mère 

Maman retourne à l’école!

Ce n’était pas dans mon plan de vie d’être un jour maman à  la maison. Mais la vie et les circonstances ont fait en sorte que je le suis depuis quelques mois et au moins pour la prochaine année. 

Quand on se retrouve sans emploi, on se retrouve face à  un vide. Et pour le combler ce vide là,  et bien on se remet en question. Sur notre métier,  sur ce qu’on désir comme avenir, sur nos passions…bref, ça  chamboule pas mal d’affaires.

Et comme je ne suis pas du genre à  me morfondre et me tourner les pouces, j’ai voulu rentabiliser mon temps disponible. Je me suis dit « Pourquoi pas un retour aux études? »

Bon, avec une petite puce de 4 ans qui ne va pas à  la garderie et une autre en première année,  pas question pour moi de retourner asseoir mes fesses sur un banc d’école. 

Alors j’ai reluquer du côté de l’université à  distance,  la TÉLUQ pour ne pas la nommer. Tu choisis ton domaine, ton nombre de cours et tu étudies « relativement » à  ton rythme, en ayant tout de même des échéances,  on s’entend.

Donc bing bang,  pas de niaisage,  je fonce et je m’inscris! Deux cours dans le cadre d’un certificat. Toute heureuse, le coeur un peu juvénile de retourner aux études à  34 ans. Je suis confiante, tout ira bien. Le self estime au top du top!

Et la semaine dernière,  j’ai reçu mes documents d’études. Jusque là,  tout va encore bien. C’est excitant. Heille, j’ai même une carte étudiante!!🤓

Et hier matin, date officielle de début de trimestre d’hiver, j’ai ouvert mes manuels d’études. Lu les descriptions de cours,  pris connaissance des travaux à  remettre…et j’ai capoté. Mais solide…

Tsé,  quand ça fait 13 ans que t’as pas étudier de façon sérieuse, t’as un peu oublié ce que c’était.   Les dissertations,  les textes argumentatifs,  la recherche de documentation,  les travaux à  remettre à  temps…

Pis là,  tu te rappelles comment t’étais heureuse d’avoir finit ton DEC. 

Parce que quand tu vas au cegep ou à l’université,  que tu es « dans le bain »comme on dit, tu as une tonne de travaux, mais c’est ça ta vie. Ton univers tourne autour de ça. Mais quand tu as travaillé,  que tu as une famille, des occupations et des obligations, faire une place aux études,  c’est pas si évident. Ça fait peur.

Surtout à  distance, parce que tu dois t’organiser seule avec ton horaire pour respecter le rythme d’études proposé. Ça  implique aussi être capable de faire des lectures en te faisant interrompre aux 2 minutes, de  devoir mettre des priorités sur des choses du genre  « Est-ce que je joue aux petits bonhommes avec ma fille, je lave la salle de bain ou je déprime en voyant le ménage à faire mais je tente de lire? »

Bref, hier matin, j’étais vraiment découragée.

Retourner aux études à  mon âge…veux-tu ben me dire à  quoi j’ai pensé?😨

Mais aujourd’hui, je eu le courage de jeter un autre coup d’oeil à  toute ma paperasse. J’ai étudier comme j’ai pu, le temps que j’ai pu. Pis j’me dis que si dans le temps j’ai réussi, je dois pas être plus conne qu’avant. 

Quel exemple je donnerais à  mes filles (qui trouvent ça bien drôle que leur maman retourne à  l’école)  si j’abandonnais par peur de l’échec et de la nouveauté?

Non, je veux que mes filles comprennent l’importance de croire en elles et leurs capacités , de ne pas avoir peur du changement et d’aller toujours vers l’avant dans la poursuite de leurs rêves. 

Ce ne sera peut-être pas facile, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre!

                                                                                                __L’encre à la mère 

Une promesse plutôt qu’une résolution.

J’ai toujours trouvé très drôles les gens qui attendent le 1er janvier de l’année suivante afin de prendre une résolution…

Je comprends qu’au jour de l’an, on fait le bilan de l’année qui s’achève. On prend conscience de ce qui a été moins bien et aussi de ce qui a fait parti du beau. On se dit que l’année qui arrive est l’occasion d’enfin changer les choses. Comme un vent de renouveau. 

Mais je me demande toujours…pourquoi attendre au 1er janvier?

Parce que même si ce n’est pas toujours facile à appliquer, si quelque chose ne te plaît pas dans ta vie, ça ne devrait pas attendre. Si tu veux être plus en santé,  ça ne devrait pas attendre non plus. Si tu veux être plus heureux…ça ne devrait surtout pas attendre. 

Selon les statistiques, environ 30 % des Québécois prennent une résolution. Environ 53% de ce 30% les tiendront.  C’est donc dire qu’environ 15% des Québécois réalisent vraiment leur résolution. C’est mieux que rien, mais c’est pas beaucoup quand même.

 Pourquoi ? Selon moi, c’est qu’une résolution le 1er janvier, c’est pris après trop de soirées bien arrosées. Quand t’as l’âme fatiguée. Ça l’air gros. Ça devient plus comme une obligation qu’on se donne un peu à reculons (alors qu’on devrait aller de l’avant…) et que l’on devra respecter tout au long de l’année…

Lorsqu’on arrive pas à  tenir notre résolution, on est déçu. C’est un échec. On a pas été capable d’arrêter de fumer, pas été au gym aussi souvent que prévu,  pas été capable de se priver de dessert, pas pris assez de temps pour soi… Et souvent, ça  implique un peu le jugement des autres. Car étrangement, même si une résolution devrait être très personnelle, on la clâme souvent haut et fort.

Et si on se faisait plutôt une promesse? 

Si on se promettait que tout au long de la nouvelle année, on prendra soin de soi? 

Des autres aussi, bien sûr.  Mais pour être présent et attentif aux besoins des autres,  on doit d’abord combler nos propres besoins et être bien avec soi-même. On a trop souvent tendance à  s’oublier alors que la seule personne qui fera de cette nouvelle année une meilleure que la dernière,  c’est nous-même. 

Promettons-nous seulement de nous respecter,  dans nos besoins et nos désirs en constante évolution. De ne pas avoir peur de  sortir de notre zone de confort si nécessaire afin de faire certains changements dans notre vie. De s’aimer et de rester soi-même, avec nos forces et nos faiblesses. De croire en nos rêves et de développer nos passions. D’apprécier la vie, avec ses hauts et ses bas. 

Ne faites pas partie des statistiques et de toutes ces résolutions non tenues.

Soyez seulement à la hauteur de vos attentes.

                                      Bonne année! 😉

                                                                                             __L’encre à la mère