Et si on écoutait notre coeur…

Ahhh…l’amour. Trouver la bonne personne…pas facile!!

On essaie toujours de trouver une personne que l’on trouvera assez bien pour nous. Quelqu’un qui aura les qualités que l’on recherche.

Quelqu’un pour qui on aura de l’attirance physique, certes…on mentirait si on disait que ce n’est pas important.

Une personnalité qui nous plaiera. Une personne pour qui on aura de l’admiration…une sorte de fascination un peu mystérieuse.

Quelqu’un pour qui on aura un ressenti…de l’amour. Avec un grand A ou parfois un plus petit.

Mais est-ce qu’on fait une erreur en tentant de trouver la personne parfaite à nos yeux?

Qu’arrive-t-il si on pense l’avoir trouvée mais qu’en sa présence, on a quand même l’impression de nous-même pas être assez? De ressentir de l’anxiété lors de petits événements pourtant banals qui se produisent mais qui nous font douter…

On se dit qu’on devrait être heureux pourtant d’avoir trouver quelqu’un qui nous convient, quelqu’un de bien…

Alors on se questionne à savoir pourquoi on a de la peine alors qu’on ne devrait pas?

Pourquoi on a hâte de retourner chez soi au lieu d’être avec l’autre?

Pourquoi on doute autant alors que l’autre fait tout pour nous rassurer?

Pourquoi on se sent parfois si seul alors qu’on est deux?

Et bien c’est tout simplement que lorsqu’on se retrouve dans une situation qui ne nous correspond pas…notre subconscient le sait avant qu’on mette nous-même le doigt sur le bobo.

Au fond, le secret…ce ne serait pas de porter attention à comment on se sent justement?

À comment on se sent au plus profond de nous même en présence de cette personne?

Et bien voilà…

Si une personne a tout ce que vous recherchez, mais que la relation ne vous satisfait pas au delà de tout ça…centrez-vous sur comment vous vous sentez à ses côtés.

Une personne faite pour vous, vous fera sentir bien en sa présence…en paix avec vous-même.

Comme si votre âme, votre coeur et votre corps était au bon endroit au bon moment.

Tout simplement.

Être bien.

La principale qualité qu’un partenaire parfait pour vous devrait avoir en amour, ce n’est donc pas ce que vous ressentez pour lui ou elle, mais comment il ou elle vous fait sentir…

Sans rien forcer.

Sans avoir à vous en convaincre ou vous rassurer.

Écoutez ce que votre coeur chuchotte…il sait. ❤

________L’Encre à la mère

Ralentir le temps…

On dit souvent que le temps passe vite.

Que les vacances et les week-ends passent trop vite.

Que les enfants grandissent trop vite.

Qu’une personne est partie trop vite.

Alors je me demande…pourquoi ne ralentirait pas le temps?

Prendre le temps de voir passer le temps…

Prendre le temps de voir les enfants grandir…

Prendre le temps de profiter des vacances et des week-ends…

Prendre le temps pour les gens pendant qu’il en est encore temps…

Parce qu’étrangement, quand on prend le temps, il passe moins vite. Moins vite que quand on le comble de sorties, de courses à faire, de tâches ménagères, d’heures de travail, de disputes, de séries Netflix…de passes-temps.

On comble les vides du temps en voulant en profiter le plus possible alors qu’on le fait passer plus vite. On ne prend pas le temps de faire le vide afin de voir les minutes s’écouler doucement car on a l’impression de perdre notre temps.

Et c’est quand on n’aura plus de temps, qu’on sera arriver au bout du sablier, qu’on se rendra compte que tout ce temps qui nous a filé entre les doigts à tant vouloir le combler…il semblera tout à coup une éternité derrière nous.

Alors arrêtez-vous, regarder le temps qui reste devant vous, prenez soins des gens qui vous aiment et veulent être avec vous, car l’amour rend le temps qui passe plus doux… et profitez de chaque instant.❤

____________L’encre à la mère.

Tes épines…

Un cactus…

Tsé c’est fait fort, un peu d’amour et d’eau fraîche pis hop, c’est bon pour un bout! Bref, c’est ce qu’on se dit…

Mais ya d’autres moments où la vie, ça pique. Des moments où tu te sens un peu comme planté tout seul au milieu du désert pis où même tes propres aiguilles sont tes ennemies.

Dans ce temps-là, le soleil qui chauffe tellement fort pis te garoches tous ses rayons en même temps, au lieu de t’amener du bonheur, assèche un peu ta terre. Faque là tu souhaites une averse, mais pas trop non plus parce que tu pourrais y noyer tes racines un peu fragiles.

Mais rappeles-toi. Les cactus sont faits forts. Et même quand on perd un peu l’espoir, et bien un cactus ça fleuri, même à travers les intempéries. Et j’ai envie de te dire, ne sois pas que la fleur, sois ce cactus...

Donc laisse tes pleurs arroser un peu ta terre si ça te fait du bien. Arroses tes racines et sois fort comme un cactus. Parce que tes épines, elles valent la peine d’être portées, ne serait-ce que pour voir la beauté d’une fleur pousser ensuite dans ton coeur…

______L’encre à la mère

Dire bye à 2020, la tête haute…

On attend impatiemment que l’année 2020 se termine, avec l’espoir que 2021 sera meilleure. Au fond, on se dit que ça ne pourra jamais être pire que l’année qui vient de passer.

Pour bien des gens, ça aura été une année des plus pénibles. Le confinement, l’incertitude, la peur de l’inconnu, l’isolement, des deuils, des ruptures amoureuses…j’ai comme l’impression que 2020 aura battu des records en quantité de larmes versées.

On se dit qu’en 2021, tout ira mieux. On efface et on recommence…

Mais la vie ça ne fonctionne pas comme ça, ça ne s’efface pas. Ça passe, oui, mais ça ne s’efface pas. Ça s’accumule.

Et le temps, c’est précieux. Le bon comme le mauvais.

Alors pourquoi ne pas voir 2020 comme un apprentissage? Ça n’a pas été facile j’en conviens, mais dans la vie , on a toujours le choix de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein.

Et dans mon cas, je préfère penser que 2020 a rempli mon verre un peu plus… d’expériences négatives pour la plupart. Mais des apprentissages qui feront qu’en 2021, mon verre va continuer de se remplir, mais de positif cette fois, car j’aurai appris de tout ça.

Et tu sais quoi? Contrairement à beaucoup de gens qui n’ont pas la chance d’être toujours là pour vivre les dernières heures de 2020, nous on a cette chance.

Alors prends une grande respiration et dit bye à 2020, la tête haute.

Et accueille la nouvelle année le coeur plus léger.

Et fais de ton mieux, ça ne pourra jamais être pire… 😉

_____L’encre à la mère

Il suffit de choisir le bonheur…

Malheureusement, je ne peux pas dire que je suis exactement là où j’ai voulu être dans la vie; maman divorcée, deux enfants en garde partagée, en appartement. Non, j’avais imaginé ma vie autrement; femme épanouie, belle petite famille qui déborde de bonheur inconditionnel, fière propriétaire d’une maison en campagne. Mais j’assume.

J’assume, car là où je me trouve en ce moment, est le résultat de ce que je suis et de mes propres choix. Des bons comme des mauvais.

C’est si facile de rejeter le blâme sur autrui quand tout va mal. Bien plus facile que de se blâmer soit même. Mais comprenez-moi bien, quand je dis se blâmer, ça ne veut pas dire nécessairement qu’on ne vaut rien et que l’endroit où l’on se trouve ne pourra pas éventuellement être différent.

Cela veut tout simplement dire de réaliser et d’accepter que ce qui ne nous convient pas ou plus, que ce qui nuit à notre épanouissement dans la vie et notre bonheur, que la situation dans laquelle on se trouve, n’est pas la faute des autres.

Ni du gouvernement, ni de notre éducation, ni de nos proches, ni des gens qui nous ont fait du mal. Non. La seule personne responsable de notre malheur, c’est nous.

La preuve, pourquoi des personnes ayant fréquentées la même école, ayant grandit dans le même pays, la même société véhiculant certaines valeurs fondamentales ont des aspirations de vie totalement différentes et des réactions et auront surtout, et c’est là la clé…des réactions différentes face aux problèmes de la vie.

Pourquoi? À cause des choix qui nous y ont menés. Car dans la vie, ont a toujours le choix, peu importe d’où l’on vient.

On peut s’appitoyer sur son sort, attendre que les autres nous sauvent ou que la solution miracle nous saute au visage, jouer la victime.

Ce qui veut aussi dire aussi qu’on est responsable de notre bonheur. On a le choix de rester les deux pieds dans une situation qui ne nous convient pas ou d’aller vers le meilleur.

Car on a le choix en tant qu’être humain, de réaliser qu’on s’est tromper, qu’on a pris le mauvais chemin vers un avenir qui nous convient.

On dit que tous les chemins mènent à Rome…alors pourquoi ne pas se dire qu’on va tous finir par s’y rendre un jour ou l’autre, mais que des fois le GPS fait défaut et qu’il faut simplement faire une mise à jour…

Il faut se relever et vouloir changer notre histoire. Sans rancune envers nous même. Croire en nous-même, en nos capacités plutôt qu’en nos faiblesses.

Se choisir, pour le meilleur et non pour le pire…

__L’encre à la mère

Parce que je me vois dans vos yeux…

Pourquoi tout le monde se sent toujours obligé de dire à  qui ressemble le plus ton enfant? Dans le genre « Heille…c’est drôle hein. Ta grande ressemble vraiment plus à  son père pis ta petite te ressemble à toi. »

 OK. C’est pas tout faux. Mais pourquoi tu te sens obligé de me le dire? 

Parce que je te confirme que malgré les soupçons de certains, oui, c’est bien moi la mère…

Je le sais bien, on le fait tous. Moi aussi ça me frappe quand un enfant ressemble plus à  un de ses parents qu’à  l’autre. Des fois c’est juste super évident. Mais il me semble que je me garde toujours une petite gêne de faire part de mes comparaisons. Parce que pour l’avoir vécu, quand tu viens juste d’accoucher , que t’es sensible, fatiguée et que t’aime ton bébé plus que tout au monde…c’est vraiment poche de se faire dire sans arrêt que ton bébé ne te ressemble pas du tout. Ça peut avoir l’air niaiseux comme ça, parce qu’on s’en fout un peu dans le fond à  qui ressemble ton enfant, mais me dérangeait pareil.

Pis je pense qu’avec le temps et le recul, j’ai enfin compris pourquoi ça me fatiguait autant.

Non, c’est pas parce que je voudrais des petits clones de moi-même. Ça va au delà de l’apparence physique.

Je les ai portées pendant 9 mois chacune. J’ai été la première personne au monde à  les sentir vivre bien au chaud dans le creux de mon ventre. J’ai su qu’elles existaient avant qui que ce soit d’autre. Elles ont fait parti de moi.

Jusqu’au jour où  elles sont venues au monde et que le cordon a été coupé.  À ce moment là , l’impression d’être une seule et même personne n’était  plus. Pis je pense que de se faire dire que ton bébé ne te ressemble pas, après avoir vécu en symbiose pendant 9 longs mois…c’est blessant.

Mais moi, au delà des apparences, je sais qu’on se ressemble.  Parce que moi, quand je regarde mes filles,  je me vois dans leurs yeux…

Je vois en vous une partie de moi. Par votre façon d’affronter la vie, vos réactions face à  diverses situations, vos goûts,  vos talents, vos qualités et vos défauts…chaque jour, je me reconnais un peu à travers vous.

Et maintenant, quand quelqu’un me dit que vous me ressemblez ou non, ça me dérange moins. Parce que y’a des choses que les autres ne peuvent pas voir.

Comme  cette petite lueur dans vos yeux quand vous m’appeler maman et qui n’appartiendra toujours qu’à  moi…❤

                                                                                          __L’encre à la mère.