Malheureusement, je ne peux pas dire que je suis exactement là où j’ai voulu être dans la vie; maman divorcée, deux enfants en garde partagée, en appartement. Non, j’avais imaginé ma vie autrement; femme épanouie, belle petite famille qui déborde de bonheur inconditionnel, fière propriétaire d’une maison en campagne. Mais j’assume.
J’assume, car là où je me trouve en ce moment, est le résultat de ce que je suis et de mes propres choix. Des bons comme des mauvais.
C’est si facile de rejeter le blâme sur autrui quand tout va mal. Bien plus facile que de se blâmer soit même. Mais comprenez-moi bien, quand je dis se blâmer, ça ne veut pas dire nécessairement qu’on ne vaut rien et que l’endroit où l’on se trouve ne pourra pas éventuellement être différent.
Cela veut tout simplement dire de réaliser et d’accepter que ce qui ne nous convient pas ou plus, que ce qui nuit à notre épanouissement dans la vie et notre bonheur, que la situation dans laquelle on se trouve, n’est pas la faute des autres.
Ni du gouvernement, ni de notre éducation, ni de nos proches, ni des gens qui nous ont fait du mal. Non. La seule personne responsable de notre malheur, c’est nous.
La preuve, pourquoi des personnes ayant fréquentées la même école, ayant grandit dans le même pays, la même société véhiculant certaines valeurs fondamentales ont des aspirations de vie totalement différentes et des réactions et auront surtout, et c’est là la clé…des réactions différentes face aux problèmes de la vie.
Pourquoi? À cause des choix qui nous y ont menés. Car dans la vie, ont a toujours le choix, peu importe d’où l’on vient.
On peut s’appitoyer sur son sort, attendre que les autres nous sauvent ou que la solution miracle nous saute au visage, jouer la victime.
Ce qui veut aussi dire aussi qu’on est responsable de notre bonheur. On a le choix de rester les deux pieds dans une situation qui ne nous convient pas ou d’aller vers le meilleur.
Car on a le choix en tant qu’être humain, de réaliser qu’on s’est tromper, qu’on a pris le mauvais chemin vers un avenir qui nous convient.
On dit que tous les chemins mènent à Rome…alors pourquoi ne pas se dire qu’on va tous finir par s’y rendre un jour ou l’autre, mais que des fois le GPS fait défaut et qu’il faut simplement faire une mise à jour…
Il faut se relever et vouloir changer notre histoire. Sans rancune envers nous même. Croire en nous-même, en nos capacités plutôt qu’en nos faiblesses.
Se choisir, pour le meilleur et non pour le pire…
__L’encre à la mère